ZAO WOU-KI (1920-2013)
Zao Wou-Ki naît à Pékin le premier février 1920. Quelques mois après, sa famille s’installe à Shanghai. La famille T’chao, appartient à la très ancienne dynastie Song (Xe-XIIIe siècles après J.-C.). T’chao Wou-Ki – Wou-Ki étant le prénom – choisit le pseudonyme de Zao Wou-Ki à son arrivée en France. En 1967, il participe au Pavillon français lors de l’Exposition Internationale de Montréal au Canada. Il traverse ensuite l’Amérique du Nord avant de séjourner au Mexique chez le peintre Rufino Tamayo et sa femme Olga, rencontrés en 1950. Dans le cadre du Festival de musique de Salzbourg, Zao Wou-Ki dirige le séminaire d’été créé par le peintre Oskar Kokoschka.
Zao Wou-Ki participe également à de nombreuses expositions collectives : « Peinture non figurative de la seconde école de Paris », 1946-1962. « 101 chefs-d’œuvre de la Fondation Gandur pour l’Art » au Musée Rath à Genève et « Abstraction picturale, 1949-1969 : Œuvres choisies des collections Guggenheim » au Guggenheim Museum de Bilbao. L’exposition « Artistes chinois à Paris, 1920-1958. De Lin Fengmian à Zao Wou-Ki » présentée au musée Cernuschi à Paris permet de retracer les débuts de Zao Wou-Ki à Paris, dans la logique des échanges France-Chine au XXème siècle.
« J’aime que l’on se promène dans mes toiles comme je m’y promène moi-même en les faisant », aimait dire Zao Wou-Ki
Commandeur de l’Ordre National du Mérite et Grand officier de la Légion d’honneur, Zao Wou-Ki a fait son entrée à l’Académie française en 2002.